Tuesday, March 9, 2010

L'art de l'indépendance. Il interviewe Carlos Rodríguez Braun

Dans un monde académique dominé par le keynesianismo Carlos Rodríguez Braun est l'une des exceptions libérales. De plus il est aussi un grand communicateur : un écrivain, journaliste, conférencier et un présentateur de programmes de rayon et de télévision. Rodríguez Braun est l'une de peu de voix qu'intervencionista unique ose casser avec la pensée dans les médias.

carlos_braun Carlos Rodríguez Braun a écrit á côté de Juan Ramón Rallo le livre “Une crise et cinq erreurs” dans qui analyse la crise sans tomber dans les clichés de la cupidité de quelques banquiers méchants et d'un rampante le néolibéralisme comme coupables de celle-ci. Dans ce livre on nous montre comment, au contraire, c'était la politique monétaire lâche des Banques centrales et les bas taux d'intérêt maintenus pendant un long temps qui ont permis une expansion du crédit sans les précédents qui a été la cause de la bulle immobilière.

Cette crise n'est pas seulement une crise économique c'est aussi une crise profonde de la Science Économique qui semble impuissante devant les crises cycliques tant à l'heure de les prévoir comme de les résoudre. Contre ce que beaucoup d'hommes politiques et économistes veulent nous faire croire, la fin de la crise n'est pas pas seulement à vue, si non que le pire peut être encore à arriver.

Les déficits gigantesques publics de quelques pays pourront difficilement se maintenir beaucoup de temps et les expectatives qui s'étaient mises dans ceux-ci pour créer un emploi ont échoué. Mens la bulle passe du marché immobilier à celui de bons souverains.

Carlos Rodríguez Braun va contre le stablishment et défend que produit cette avance du libéralisme que certains accusent d'être un coupable de la crise et il nie que la solution passe par le plus grand interventionnisme.

1.-Qui sont, selon son opinion, les cinq meilleurs économistes de tous les temps ? Et les plus nuisibles ?
Cette question est si populaire comme équivoque, parce qu'il n'y a pas telle chose que de personne complètement parfaite ou la complètement pire. Et cela vaut aussi pour les économistes. Par exemple : il plaira sûrement à nos lecteurs qu'il leur dit que je crois qu'Hayek est un bon économiste et Keynes est mauvais. Bien sûr, je le crois. Cependant, Hayek a plaidé dans le Chemin de Servitude pour un vaste système de Sécurité sociale, ce qui est une grave erreur, tandis que Keynes a affirmé dans sa Théorie générale que le pouvoir des idées est plus important que celui des intérêts, ce qui est une grande réussite. Il a aussi eu des idées profitables, l'économiste qui a plus favorisé l'interventionnisme en plus de Keynes, qui a été J.S.Mill. Je pointe d'un pas que le même Hayek a loué Keynes pour l'affirmation mentionnée dans un entretien que je lui ai fait il y a beaucoup d'années dans la Revue d'Occident. Peut-être au lieu de chercher de bons et mauvais économistes faudrait chercher de bonnes et mauvaises idées des bons économistes.

2.-Où germe la genèse du libéralisme moderne ? Quelle est la vraie importance de l'illustration Écossaise (Hume, Smith et “l'inoubliable Dr Hutcheson”) dans elle ?
La recherche de prédécesseurs de toute doctrine est un exercice amusant mais frustrant : parce qu'apparaît toujours un prédécesseur qui précède le prédécesseur! Par exemple, l'illustration écossaise n'a pas magiquement poussé en Écosse, et les historiens de la pensée ont trouvé des racines "écossaises" dans Hugo Grocio, qui à son tour nous expédierait à la scolastique espagnole. Je suppose que certains resteraient satisfaits de cela, et en fait on a parlé de l'Espagne comme si c'était le berceau du libéralisme, comme si les idées seraient nées ici depuis zéro et n'auraient de filiation précédente aucune. Cela dit, l'illustration écossaise est sans aucune doute mention très bien, mais, encore une fois, il ne s'agit pas des dieux parfaits, en commençant par Adam Smith, dont la théorie de la valeur est confondue et dont la théorie de l'interventionnisme étatique laisse beaucoup que désirer du point de vue libéral, mais celui que les libéraux nous pouvons louer parce qu'en même temps il a présenté des arguments excellents libéraux dans La richesse des nations et dans La théorie des sentiments moraux. Le même vaudrait pour le never-to-be-forgotten Hutcheson, que Smith loue dans les Sentiments moraux mais en même temps il critique, et avec juste raison, pour avoir pointé la vertu sur la bienveillance de manière si exclusive qu'il anéantit la possibilité de ce que l'infatuation héberge des ingrédients vertueux.

3.-Vous avez commencé comme étudiant dans l'Université dans les années 60, une période dorée de la pensée keynésienne : Quand a-t-il {-elle} commencé à avoir des doutes sur le paradigme keynésien ? Comment a-t-il {-elle} découvert le libéralisme ?
Pedro_Schwartz J'ai été antilibéral, keynésien et gauchiste jusqu'à ce que je découvrisse le libéralisme grâce à mon maître Pierre Schwartz, qu'il avait été un social-démocrate, comme on voit dans son (d'autre part excellent) le livre sur J.S.Mill. Il parcourait le chemin vers le libéralisme dans les années soixante-dix, et c'était une grande fortune pour moi recevoir ses leçons dans les cours de doctorat dans la d'Alcalà de Henares en 1977. Il m'a pas appris à échapper aux idées intervencionistas que lui même connaissait bien et avait défendu (aussi bien) même faisait peu, tu conçois si attractives comme erronées, mais il a accepté de diriger ma thèse doctorale et m'a invité à être le professeur assistant, avec ce que m'a donné l'occasion de commencer ma course académique en 1979. Heureusement pour moi, nous avons maintenu le contact et l'amitié jusqu'à aujourd'hui, nous avons travaillé beaucoup ensemble et même en cette 2010 nous avons des projets académiques entre des mains.

4.-Dans la polémique entre le libéralisme néoclassique de Chicago et de l'Autrichienne École : dans quel côté vous situez-vous ? Qu'est-ce qu'il pense des mathématiques et de la statistique dans une économie ?
Cela, d'avoir à être dans une école ou dans l'autre c'est confortable, mais par une très mauvaise raison : parce qu'il économise le prix de penser. Tu te mets (ou ils te mettent) dans une école et il est déjà. Donc, je le sens, mais non. Les écoles et les "côtés" exclusifs ne me plaisent pas parce que le monde est trop complexe. Par exemple, l'Autrichienne École a une grande théorie du cycle économique (je dois sa connaissance et j'apprécie un vieux et un ami précieux, Jésus Huerta de Bois), mais celle de Chicago nous a ouvert les yeux avant les nouvelles perspectives d'analyses que je ne vois pas pourquoi il faut dédaigner. Autant vaudrait pour le Public Choice. Il pourra aussi scandaliser cela, mais je ne dédaigne pas pas seulement des mathématiques et la statistique dans une économie mais j'applaudis son usage.

5.-La profession d'économiste, qui n'a jamais joui d'une grande confiance du public, a semblé très abîmée avec cette crise. Croit-il qu'il y aura une espèce de refondation de la Science Économique ou que celle-ci suivra attachée aux dogmes de la demande ajoutée et de la dépense publique comme du remède à tous les malheurs ?
Je ne suis pas sûr dont le hêtre à refonder la science économique. Je me méfie de l'adanismo. En tout cas, oui il semble que la liberté sortira abîmée de la crise, comme il succède toujours. La consolation unique consiste en ce que la pression fiscale est déjà le suffisamment élevée comme qu'il peut monter beaucoup plus sans prix politiques, la situation qui explique quelques allées et venues politiques actuels.

6.-Dans sa colonne “Sottise économique” dans LD vous fustigez la fausseté économique (il trouve normalement chaque semaine différente) que des personnages fameux disent : Pourquoi politiques, syndicalistes, des écrivains, des journalistes et d'autres professionnels réputés sont incapables d'analyser des sujets économiques sans tomber dans les clichés les plus faisandés antilibéraux et intervencionistas ? Pourquoi si peu de confiance en liberté ? Croit-il qu'il y a des possibilités de convaincre à une partie importante de la population des avantages de la liberté en face de l'État intervencionista ou le libéralisme est condamné à être chose de minorités ? Existent-il au moins, dans l'enceinte universitaire, plus de professeurs qui expliquent, au moins, la pensée libérale ou le ninguneo persiste, par exemple, à l'Autrichienne École ?
Au lieu de jeter des fautes sur les autres nous devrions réfléchir à si les amis de la liberté nous n'aurons pas de responsabilité dans n'y avoir de connu / pu plus étendre notre message. Les clichés sont utilisés comme on recourt aux écoles : parce que, comme je viens de dire, ils économisent le prix de penser. Mais de plus il en ressort que la contrainte est très attractive parce qu'il frappe des cordes intimes, comme le signale Hayek dans L'arrogance fatale. Il est possible que nous convainquions plus de gens des avantages de la liberté, mais je ne suis pas sûr. L'Autrichienne École est moins méprisée aujourd'hui qu'avant. Certes, certains de ses partisans sont assez enclins aussi au ninguneo.

7.-Qu'est-ce qui peut et doit faire l'État et que non ? D'entre toutes les choses qu'il ne doit pas faire et fait : qui est celle que plus un dommage fait ? D'entre ce qu'il doit faire: qu'est-ce qui est ce qu'il a comme plus abandonné ?
Il ne devrait faire rien qui violait la propriété privée et les contrats volontaires. Et s'il le fait, il devrait nous convaincre de ce qu'il doit le faire. Dans d'autres mots, la charge de la preuve ne devrait toujours retomber dans le côté de la contrainte et jamais dans celui de la liberté. À l'envers de ce qui a l'habitude de succéder. En parlant des écoles, l'auteur qui m'a plus influé à l'heure de penser à l'État et à la liberté n'appartient à aucune école mais il est penseur original et le plus profond libéral que je connais : il s'appelle Anthony de Jasay.

BCE 8.-Pourrait-il nous expliquer le mécanisme de création d'argent de la part des Banques centrales qui a fait possible l'expansion monétaire, la dernière cause de la crise ? Comment consiste-t-il en ce que la FED, avec tout son appareil statistique et mathématique il ne s'est pas aperçu de ce que c'était inévitable qu'éclatait la bulle ? Est-ce qu'ils étaient conscients d'elle et il leur est parti des mains ?
Cette question, comme les précédentes, a besoin comme minimum d'un livre. Je profite pour lui recommander une : “Une crise et cinq erreurs” que j'ai écrit avec Juan Ramón Rallo. Je crois que les banques centrales derrière cette bulle se sont réfugiées dans que celle-ci assez a tardé à déplacer des actifs l'IPC.

9.-Vous défendez que, pour sortir de la crise, il est nécessaire premier de liquider les mauvaises inversions faites pendant la phase d'expansion de créance. Ne porterait-il {-elle} pas cela à quelques taxes insupportables d'arrêt ? Une inflation, une hyperinflation ou une déflation, il y a des défenseurs des trois conséquences des interventions gouvernementales dans la crise : Avec laquelle des hypothèses restez-vous ?
Les taxes insupportables d'arrêt (c'est-à-dire, éternels) ne dérivent pas de la liquidation des mauvaises inversions mais du manque de nouvelles inversions et surtout de l'interventionnisme sur le soi-disant marché du travail. À des niveaux modérés, la déflation est meilleur que l'inflation. Le pire de tout est l'hyperinflation, comme ils savent bien dans mon Argentine natale.

10 - Dans l'enceinte internationale tout le monde paraît de l'accord dans lequel une augmentation du protectionnisme serait fatale, mais à l'heure de la vérité les barrières de toute espèce provoquent une diminution du commerce international pour la première fois dans 20 ans : Une guerre commerciale est-elle possible entre la Chine, les États-Unis et l'Union Européenne ? Au sujet du "trafic" financier : Suivront-ils la Chine et d'autres investisseurs internationaux en finançant indéfiniment le déficit public américain ? Une limite existe-t-elle ou consiste en ce que les États-Unis sont trop grands pour faire faillite ?
Les guerres commerciales sont possibles. Je soupçonne qu'ils sont moins probables qu'avant, et je soupçonne que c'est l'une des raisons pour espérer en fin de la crise, et qu'il ne s'éternise pas dans une dépression.

11.-Dans l'enceinte nationale: Le gouvernement de Cordonnier sera-t-il capable de diminuer le déficit public ou nous achèverons dans une situation la grecque ? Un gouvernement hypothétique du Parti de droite pourrait-il le faire ?
Il est possible que le gouvernement socialiste contienne le déficit, bien que surtout il le fera indirectement grâce à la récupération de l'économie espagnole, qui est, avec tout, plus forte et flexible que la grecque. Il n'y a pas de différence fondamentale entre de politique économique de PP et de parti socialiste espagnol. Rappelons que des personnages comme Sarkozy des héros de notre droite étaient supposés. Et : quelle différence y a-t-il entre Sarkozy et Cordonnier ? Aucune.

12.-Lui ont-ils proposé une charge politique ? Ne croit-il {-elle} pas qu'ils seraient nécessaires que se levaient des économistes honnêtes et avec de claires idées à la politique ? Sont-ils vous libéral par une conviction morale ou scientifique ? Si ne se rendait pas “l'heureuse coïncidence” de ce que la liberté conduit à la prospérité: seriez-vous libéral ?
Ils m'ont proposé les droits politiques que je n'ai pas acceptés. Je ne vois pas pourquoi la solution consiste en ce que se lèvent les économistes honnêtes (et même honnêtes) et avec de claires idées à la politique. Imaginons que ce sont des idées claires mais très contraires à la liberté et que des économistes honnêtes (et même honnêtes) les réalisaient avec courage sans hésiter! La solution ne passe jamais par la politique mais par les idées des citadins : la politique est seulement un raccourci et souvent très dangereux et contre-indiqué. Il est clair que le meilleur est d'être un libéral par des principes et indépendamment des conséquences (comme m'a dit dans une occasion Karl Popper et évoquez vous entre des guillemets), mais il convient à celles-ci d'avoir dans une considération. Je recommande pour ce problème intéressant le livre de Pierre Schwartz, En recherche de Montesquieu, spécialement les pages 264-268.

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